Rue Sainte Marie, l'apothéose.

La majorité baroque LR / EELV n’en finit plus de nous surprendre.

Ici même, nous avions évoqué la décision du maire en 2021, de vendre une parcelle communale jouxtant le collège contre l’avis de son conseil d’administration. Nous avions alors engagé un
recours au tribunal administratif. Puis en 2022, le maire a annulé cette vente, au motif que le promoteur immobilier était « défaillant ». Pas de chance. Il fallut alors en trouver un autre, auquel
la majorité accorda une ristourne de -30 % sur le prix de vente du terrain. Manque à gagner pour la ville : 127 000 € par rapport au prix des Domaines. Nous avons alors réitéré notre recours au
tribunal, suspectant même un délit de favoritisme.

Sentant le vent du boulet, nouveau rebondissement, le maire compte faire voter au conseil du 13 fév. 2023, une nouvelle modification du prix, en réduisant la ristourne de -30 % à -10 %.
Le manque à gagner pour les Chavillois ne serait plus que de 42 000 €.

Nous laissons les lecteurs conclurent sur la moralité de l’histoire. Mais le sensationnel ne s’arrête pas là. Ce projet immobilier nous a été vanté au motif principal qu’une startup allait y construire
des logements intergénérationnels. Nouvelle surprise : nous découvrons par hasard que cette startup va effectivement réaliser son projet mais… en le développement également sur le trottoir d’en face, dans l’ex Maison Dunoyer. Le projet est manifestement bien ficelé et on comprend mieux la motivation des promoteurs à boucler l’affaire « quoiqu’il en coûte ».

Aussi, notre Groupe avait plaidé pour que cette parcelle communale promise à la vente, s’intègre au périmètre du Relais d’Assistance Maternelle La Chaloupe, afin de constituer une belle réserve foncière pour les services publics communaux. Or, nous découvrons aux détours du projet de budget 2023, que 388 000 € sont budgétés pour démolir La Chaloupe. Les riverains eux, n’ont même pas été informés, malgré une réunion de quartier avec le maire adjoint EELV le 1er février.

Entre occasion manquée et volte-face, le maire et son adjoint s’entêtent par tous moyens, de manière incompréhensible, sauf à servir des intérêts qui nous échappent.

Groupe Chaville Demain
Thierry Besançon, Isabelle Coste, Cédric Turini, Catherine Fresco
chaville.demain@gmail.com

Une réforme inutile et injuste

Les conséquences d’un report de l’âge de départ en retraite sont bien connues. Aujourd’hui de nombreuses personnes sont exclues du marché du travail avant de pouvoir bénéficier de leur retraite, les entreprises ayant tendance à se débarrasser des salariés âgés. Selon la DRESS (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) 32 % des personnes de la génération née en 1950 n’étaient plus en emploi l’année précédant leur retraite, pourcentage plus élevé pour les femmes que pour les hommes. Elles étaient soit au chômage (la réforme de l’assurance chômage entrée en vigueur ce premier février baisse de 25 % la durée d’indemnisation), soit en invalidité ou en maladie.

Tout recul de l’âge de départ ne ferait qu’aggraver encore cette situation. La mise en place d’un « index » censé rendre visible la place des seniors dans les entreprises ne changera rien à cette situation comme l’a montré l’index sur l’égalité entre les femmes et les hommes qui a eu un effet nul sur la place concrète des femmes dans les entreprises. Rappelons que l’écart des salaires est toujours de 25 %, en moyenne, en défaveur des femmes, qui ont souvent des carrières hachées (maternité) des temps partiels imposés et du coup des retraites plus faibles que les hommes.

En 2020, la pension moyenne de droit direct de l’ensemble des femmes retraitées ne représente que 60 % de celle des hommes. Le projet du gouvernement est d’autant plus inacceptable que l’espérance de vie en bonne santé (selon : EUROSTAT) n’est que de 63,9 ans pour les hommes et 65,3 ans pour les femmes, les ouvriers et les employés étant évidemment les plus touchés.

Un tiers des ouvriers et un quart des employés sont en incapacité au moment de prendre leur retraite

On voit ce signifierait un allongement du temps de vie passé au travail.

Aujourd’hui, l’âge moyen d’entrée dans la vie active est de 22 ans et 7 mois, et le taux de chômage des jeunes est de 17 %… Obliger les salariés à travailler deux ans de plus, c’est autant d’emplois en moins pour les jeunes et autant d’entrées retardées pour les annuités de retraite.

Rodolphe Barbier, Monique Couteaux, Jonathan Denuit, Ariane Ackermann
Permanences de nos élus :
mercredis et samedis de 14h à 17h au 22 rue de la Fontaine Henri IV
Mail : vivonschavilleensemble@outlook.fr 
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Réinventer les espaces publics

Durant les deux ans de travaux du groupe scolaire Anatole France Les Iris, une partie de la rue Saint-Paul avait été fermée à la circulation de façon à accueillir la base de vie du chantier. Au terme de cette période, nous avons constaté que la remise en circulation de cette portion de rue ne s’imposait pas. La fermeture pouvait être maintenue pour y aménager une zone agréable et sécurisée pour les familles comme pour les enfants se rendant à l’école.

Nous avons alors mené une réflexion en lien avec les directrices des écoles, le représentant de la copropriété voisine, les parents d’élèves, plusieurs membres du Conseil de quartier et GPSO.

Ces réunions ont permis de définir les objectifs :

• Créer un lieu apaisé devant l’école,
• Maintenir un passage pour les vélos et un espace de stationnement dédié,
• Désimperméabiliser le sol dans la mesure du possible,
• Créer des noues permettant à l’eau de s’infiltrer naturellement dans la terre,
• Planter des végétaux adaptés, participant à la création d’un îlot de fraîcheur,
• Respecter l’accès pompiers de la résidence située face à l’école,
• Sécuriser l’accès des livraisons de repas et le ramassage des ordures ménagères,

Nous étions convaincus et pragmatiques ; nous voulions enrichir l’existant sans toucher aux infrastructures qui auraient impliqué de déplacer les réseaux divers (eau, électricité, télécommunications, etc.) situés sous une partie de la voirie. Cela aurait généré des travaux de génie civil lourds et coûteux.

Au final, nous avons réussi à conjuguer ces objectifs pour un coût de 232 000 €, pris en charge par GPSO au titre de la gestion des espaces verts. Les travaux seront réalisés durant l’été 2023 et les végétaux plantés au cours du dernier trimestre.

Ajoutons que cet aménagement de l’espace public a suscité l’intérêt des villes voisines qui à leur tour étudient des aménagements similaires à proximité de leurs écoles.

Nous savions que Chaville était une ville où il fait bon vivre. Voilà qu’elle témoigne d’une ingéniosité qui fait florès !

Paolo Antonio, Michel Bès, Jacques Bisson, Doriana Chevrier, Walid Feghali, Julie Fournier, Marc Girondot, Bérengère Le Vavasseur, Hervé Lièvre, Anne-Louise Mesadieu, Nathalie Nicodème-Saradjian, Hubert Panissal, Brigitte Pradet, Annie Ré, Cindy Schweitzer, Armelle Tilly, Patrick Truelle
aimerchaville@gmail.com

Économie & écologie, c’est l’avenir

L’écologie “ça coûte cher” ! Voilà ce qu’on peut entendre à droite et à gauche… Qu’en est-il en réalité?

Oui, pour se projeter et préparer un avenir prenant enfin en compte les limites planétaires. Il peut être nécessaire d’investir ponctuellement sur les sujets nouveaux tels que la gestion alternative de l’eau en ville ou l’agriculture urbaine. Il peut être aussi nécessaire de se doter de nouvelles compétences dans les services pour accélérer les transitions écologiques.

Oui, c’est aussi investir maintenant dans les travaux de performance énergétique pour nos équipements publics afin de maîtriser ensuite nos budgets de fonctionnement liés à l’énergie.

Mais l’écologie c’est aussi mieux utiliser les ressources qui sont déjà disponibles, à moindre coût, avant d’aller en chercher d’autres, par exemple en remettant en service des espaces municipaux sous-utilisés pour en faire des bureaux et des logements. C’est aussi de pouvoir héberger des personnes en détresse dans une maison inoccupée pour un coût égal à zéro euro pour la Ville.

L’écologie c’est aussi éviter de démolir pour reconstruire quand on peut rénover en divisant les coûts d’investissement d’un facteur 2 à 5 selon les cas. Nous pouvons citer comme exemple la rénovation du club house.

L’écologie, c’est réduire les déchets à la source avec l’engagement des familles “zéro déchets”, pour pouvoir ensuite mieux maîtriser puis réduire le coût de l’enlèvement et du traitement des déchets.

C’est aussi n’éclairer les rues de notre Ville que lorsque cela est vraiment nécessaire afin de réduire nos factures d’énergie et préserver la biodiversité.

L’écologie, c’est enfin élargir les possibilités de subventions pour nos projets comme celles de l’Agence de l’Eau Seine Normandie ou du SIGEIF et demain du fonds vert.

L’écologie doit savoir avancer et accélérer dans le cadre de contraintes budgétaires fortes. Elle permet aussi de cibler nos efforts sur ce qui est vraiment nécessaire et de préparer l’avenir.

Nous nous y attelons avec votre soutien.

Isabelle Chayé-Mauvarin, Éric Chenu, Isabelle Dorison, Pierre Dubarry de la Salle, David Ernest, Mélanie Lallement, Luc Mauvarin, Corinne Savary, Nicolas Tardieu
GroupeChavilleEcologistes@ville-chaville.fr