En raison des mesures en vigueur liées à la crise sanitaire du coronavirus, les conférences de ce cycles se dérouleront en visio. Plus d'infos par courriel

Le cycle de visioconférences

Les aborigènes d’Australie se sont remarquablement adaptés à leur milieu. Malgré des diversités, un concept commun émerge : le “temps du rêve”. C’est un référent mythique commun : une période onirique avec un début, mais pas de fin.

C’est graduellement que tout a été façonné et organisé pour donner leur monde aux ancêtres des aborigènes. À l’arrivée des Européens, il y avait environ 800 000 aborigènes et plus de 750 tribus.
Les relations aborigènes-colonisateurs sont complexes et chaotiques. Les chasseurs-cueilleurs nomades sont devenus des populations socialement et économiquement marginalisées, qui ne subsistent que grâce aux prestations sociales de l’État.

Les aborigènes ont été persécutés, chassés, victimes de politiques discriminatoires, et aujourd’hui encore privés de nombreux droits. Depuis peu, il existe une reconnaissance de l’antériorité de leur présence en Australie, les relations ont certes changé mais l’ambiguïté et les malentendus demeurent. Mouvements écologistes et groupes altermondialistes de l’Australie blanche s’emparent d’éléments de la culture aborigène, notamment les relations à la nature, dans un pays confronté à des crises socio-environnementales de plus en plus aigües.

Le conférencier

Bernard Moizo est socio-anthropologue, directeur de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD).

Les autres conférences proposées en visio

• Mardi 9 mars, à 15h : Le “temps du rêve” vire au cauchemar : colonisation, massacres, marginalisation et citoyenneté
• Mardi 16 mars, à 15h : Être aborigène dans l’Australie d‘aujourd’hui : reconnaissance des droits fonciers, mouvements identitaires et culturels, une réconciliation ?

Tarifs

• Les 3 conférences : 24 €
• Inscription à la visioconférence : 8 €