Le

à Atrium de Chaville
3, parvis Robert Schuman
92370 Chaville

Atrium, Culture, Théâtre

Pyrénées ou le voyage de l'été 1843

En 1843, Victor Hugo entreprend un voyage d’été de Biarritz à Oléron, en passant par l’Espagne et les Pyrénées. Un récit plein d’humour, de simplicité et de grandeur. La pièce sera suivie d’une Rencontre de l’Atelier.

Le synopsis

Dans les pas d’un génie de la littérature.

Le 18 juillet 1843, Victor Hugo qui a 41 ans commence son traditionnel voyage d’été. Ce voyage de près de 2 mois le mène de Biarritz à Oléron, en passant par l’Espagne et les Pyrénées.

C’est l’occasion pour Hugo non seulement de découvrir et de s’émerveiller, mais aussi de plonger dans son passé.

De : Victor Hugo
Adaptation et mis en scène : Sylvie Blotnikas
Avec : Julien Rochefort
Production : Acte 2 en accord avec La Petite Compagnie

À lire : l'interview de Julien Rochefort publiée dans Chaville Magazine
(voir ci-dessous)

Infos pratiques

  • Durée : 1h10
  • Spectacle sans entracte
  • Placement numéroté
  • Spectacle suivi d'une Rencontre de l'Atelier avec Julien Rochefort sur le thème "Victor Hugo et le voyage". Animée par Pierre-Olivier Scotto

Tarifs : de 25 à 35 €

Julien Rochefort dans les pas de Victor Hugo

Interview parue dans Chaville Magazine n° 155 Mars-Avril 2020

Victor Hugo a beaucoup voyagé et beaucoup écrit. Pourquoi avoir choisi ce récit-là ?

Avec Sylvie Blotnikas qui a fait la mise en scène, on voulait monter un texte de Victor Hugo qui soit inédit au théâtre. On s’est dirigés assez vite vers le récit de ce voyage très particulier puisqu’arrive à la fin un drame dans sa vie.

Quel était l’objet de ce voyage ?

Depuis qu’il avait rencontré Juliette Drouet, il faisait régulièrement avec elle des voyages d’été. Comme il avait une affection à l’œil, il avait cherché une station thermale pour se soigner et choisi les Pyrénées qui étaient en vogue. Avec toujours l’envie de sortir de Paris, de voir la nature qu’il adorait, de voir des paysages et de s’en imprégner.

Comment arrivez-vous à restituer ses impressions ?

Il se trouve que la forme d’écriture qu’a adoptée Hugo, qui est celle d’une lettre à un ami, devient très facilement théâtrale. Je m’adresse au public comme lui s’adressait à cet ami fictif et on avance d’un endroit à l’autre, comme si je prenais le spectateur par la main et qu’on faisait le voyage ensemble.

Comment devient-on Victor Hugo ?

Je ne lui ressemble pas et j’ai eu des scrupules au début. Mais après tout, c’est du théâtre. Dépassons l’apparence. L’essentiel est que je coule mes émotions dans celles de Victor Hugo, que je mette mes pas dans les siens.

Lesquelles de ses qualités faites-vous ressortir ?

Son humour pince-sans-rire. Son œil photographique, son art de la description. Ses pages quasi proustiennes quand, grâce à un bruit, à la vision d’un volet, lui revient tout un pan de son passé, le souvenir du voyage qu’il fit, enfant, pour rejoindre son père en Espagne.

Vous êtes seul en scène : est-ce un exercice plus exigeant que de jouer à plusieurs ?

Nettement plus exigeant, en particulier dans la concentration. C’est très grisant et très agréable aussi. Surtout avec un texte exceptionnel. Je fais en sorte que ce ne soit pas théâtral et ampoulé, mais simple, familier, avec beaucoup de vivacité. Je me donne un peu…

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